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Immobilier : voici les métropoles où les prix ont le plus flambé en 20 ans

Par Guillaume Errard Mis à jour le 27/02/18 à 09:07 www.lefigaro.fr

INFOGRAPHIES - Pour la première fois, les notaires viennent de publier une enquête de fond sur l’évolution des prix immobiliers sur 20 ans pour les maisons et appartements anciens dans 17 métropoles françaises, hors Paris.

À Paris, les prix immobiliers ne cessent de grimper. Le mètre carré moyen devrait valoir plus de 9300 euros en avril prochain, selon les avant-contrats signés par les notaires. Si aucune autre ville ne rivalise avec la capitale dans ce domaine, certaines ont vu leurs prix grimper plus fortement qu’à Paris.

Les notaires viennent de publier une étude sur l’évolution sur 20 ans des prix immobiliers dans les 17 métropoles (hors Île-de-France) définies par le Code général des collectivités territoriales. Les données utilisées proviennent de la base de l’Association pour le développement du service aux notaires qui recueille et exploite, depuis 1994, les données immobilières de la province. Un bémol: l’analyse s’arrête en 2016. Pourquoi? Parce que contrairement aux notes de conjoncture trimestrielles des notaires qui concernent les villes, cette première enquête de fond porte sur les métropoles dans leur intégralité.

Pour les appartements anciens, c’est à Bordeaux (+248%), Lyon (+203%) et Toulouse (+198%) que les prix ont le plus augmenté. On trouve en queue de peloton: Brest (+92%), Dijon (+88%) et Orléans (+86%). Quant aux maisons anciennes, ce sont les mêmes villes qui occupent la première place (Bordeaux avec une hausse de 215%) et la dernière (Orléans, +87%).

En 20 ans, la métropole de Bordeaux a gagné 12 places (de 14e à 2e) dans la catégorie des villes les plus chères pour les appartements anciens et 9 positions (de la 12e à la 3e) pour les maisons. «C’est la seule métropole qui a vu ses prix tripler sur les deux marchés (en 20 ans)», font remarquer les notaires. Après une accalmie entre 2012 et 2015, la préfecture de Gironde profite de la construction d’une ligne TGV qui réduit la distance entre Bordeaux et Paris (2h05 contre 3h14 jusque-là).

La collecte de données pour les métropoles étant fastidieuse, les notaires de France n’ont pas encore consolidé les chiffres définitifs pour 2017. Mais il est intéressant de noter qu’au troisième trimestre 2017 et sur un an, les prix immobiliers ont le plus augmenté, hors Paris, à... Bordeaux (+11,9% à 3730 euros par m²), à Nîmes (+8% à 1640 euros par m²) et à Lyon (+7,6% à 3670 euros par m²), selon la dernière note de conjoncture des notaires.

Quid des marchés collectifs et individuels? Globalement, sur la période 1998-2016, les prix suivent la même tendance dans les 17 métropoles (voir l’infographie ci-dessous).



 

Macron, Le Pen et l’immobilier

 

Les français y sont attachés en tant que valeur refuge, lieu de leur foyer et investissement privilégié. Même s’il ne concentre pas l’essentiel des propositions des deux candidats, regardons ce qui est proposé.

 

Commençons par le sujet qui fâche la fiscalité.

 

Un des premiers marqueurs de cette politique vient de la volonté d’Emmanuel Macron de baser l’ISF sur les actifs immobiliers ce qui reviendrait à en faire un impôt sur le patrimoine immobilier.

 

L’ISF qui a été introduit en 1982 a momentanément disparu en 1987 avant de réapparaître en 1988. Il génère environ 5,4 milliards € à l’Etat et concerne environ 350 000 ménages. Les 11 pays qui avaient mis en place un tel impôt l’ont tous abandonné. Seule l’Italie en a fait un impôt immobilier avec l’exonération de la résidence principale et des terrains agricoles et l’Espagne l’a rétabli très momentanément lors de sa crise bancaire de 2011. Cet impôt n’a pas de justification économique. En effet, la fuite des capitaux engendrés est très nettement supérieure aux recettes générées mais sa popularité en France conduit à son maintien.

Selon la Direction Générale des Finances Publiques, les recettes immobilières de l’ISF représentent près de 40% contre près de 49% pour le capital mobilier.

 

En effet, le candidat d’En Marche affiche sa volonté de diriger l’épargne vers l’investissement en bourse, au profit de sociétés.

 

Marine Le Pen ne se prononce pas sur ce point ce qui revient à dire qu’elle ne touchera pas à l’ISF qui gardera ses caractéristiques actuelles a priori.

 

Autre sujet examiné par les deux candidats : la taxe d’habitation.

Marine Le Pen veut geler la hausse de cet impôt local, et le baisser pour les français les moins fortunés.

Emmanuel Macron prône sa suppression, à compter de 2020, pour tous les foyers ayant moins de

5 000 euros de revenus mensuels, soit 80% de la population. Le coût de la mesure a été estimée par le candidat d’En Marche à 10 milliards € (15Mds€ par certains experts) et celui du Front National n’a pas été chiffré. En revanche le candidat d’En Marche augmentera la CSG et la RDS avec pour conséquence immédiate une augmentation des impôts sur tous les revenus quelle qu’en soit leur nature (salaire, immobilier ou capital).Cette hausse serait compensée par une baisse des charges salariales.

 

Les deux candidats s’accordent également sur la baisse des droits de mutation. Ceux-ci seraient baissés de 10% par Marine Le Pen et revus à la baisse par Emmanuel Macron en cas, par exemple, de travaux de rénovation énergétique du logement.

 

Les droits de mutation sont de 8% en France, communément appelés frais de notaire. Sur ce pourcentage, seulement 1% va au notaire, le solde étant constitué de taxes diverses. La France est le 2ème pays européen derrière la Belgique avec les droits les plus élevés (2% en Autriche, aux Pays Bas et au Royaume Uni) Ces droits ont rapporté 11Mds € à l’Etat en 2016.

 

Concernant les dispositifs fiscaux et aides à la pierre, Marine Le Pen considère la fiscalité immobilière trop élevée et prône un allègement de la fiscalité locale via une réforme territoriale visant à réaliser des économies. Elle souhaite également abroger l’encadrement des loyers et reconduire le dispositif Pinel.

Emmanuel Macron souhaite maintenir l’encadrement des loyers dans un premier temps afin d’en évaluer la pertinence, maintenir le dispositif de la loi Pinel et la fiscalité des plus-values immobilières. Enfin, il propose la transformation du crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) en prime versée lors de la réalisation des travaux.

 

Le CITE permet aux propriétaires, locataires ou occupants à titre gratuit, de déduire, de leur IR, 30 % de la dépense engagée pour réaliser des travaux de rénovation énergétique dans leur résidence principale achevée depuis plus de deux ans. Ce crédit d'impôt ne peut excéder 8 000 € pour une personne seule (16 000 pour un couple sans enfant, plus 400 euros par personne à charge) sur une période de cinq ans.

 

Un des points importants de leur programme réside également dans la construction de logements.

 

Si les deux politiciens s’accordent sur la volonté de faire baisser les prix, ils diffèrent sur les moyens d’y arriver. La candidate du Front National veut financer, via le Fonds de Réserve des Retraites un grand plan de construction et de réaménagement de logements qu’elle ne chiffre pas dans son programme.

Son opposant d’En Marche lui veut se concentrer sur des zones prioritaires telles Aix, les régions parisienne (70 000 contre 40 000 actuellement), PACA et toulousaine, il prévoit également un moratoire pour les normes de construction sur le quinquennat et un « bail mobilité » de moins d’un an avec des droits restreints permettant l’accès facilité à la location dans les zones tendues pour des personnes en CDD ou en contrat d’intérim. Il veut également supprimer la loi Alur.

 

Il y a donc là une différence d’appréciation d’autant plus qu’à la centralisation de Marine Le Pen qui souhaite regrouper au sein d’un même ministère le logement, l’aménagement du territoire et les transports, et supprimer la région, s’oppose la volonté d’Emmanuel Macron de mettre l’accent sur la décentralisation.

 

Concernant les jeunes et les logements sociaux là encore les avis divergent.

 

Emmanuel Macron souhaite la construction d’un total de 80 000 logements soit 60 000 pour les étudiants et 20 000 pour les jeunes actifs. Ceci s’accompagnera de logements sociaux destinés aux jeunes avec un bail non renouvelable doté de modalités d’accession facilitées : absence de dépôt de garantie et de caution.

Marine Le Pen envisage la « Protection-Logements-Jeunes » via un grand plan de construction de logement étudiants et la revalorisation de 25% des APL jusqu’à l’âge de 27 ans.

 

La perception de l’attribution des logements sociaux par les deux candidats est assez contrastée.

 

Marine Le Pen met en avant la préférence nationale et veut écarter les étrangers de la liste des bénéficiaires potentiels. Un bénéficiaire de ce logement pourrait également se voir évincé si son obligation de jouissance paisible n’est pas respectée. Elle voudrait également favoriser la possibilité d’achats de ces logements par ses occupants à hauteur de 1% du parc HLM vendu chaque année.

La candidate veut maintenir les aides au logement (ALF, ALS et APL) en supprimant la prise en compte du patrimoine dans le calcul des prestations. Celui-ci est en effet pris en compte depuis le 1er octobre 2016.

 

Emmanuel Macron veut se concentrer sur la transparence du système d’attribution du logement social et instaurer un système de notation prenant en compte les ressources, la taille de la famille, la localisation… afin de réorienter ces logements vers les personnes en situation précaire ou fragile. Il souhaite également demander aux bailleurs sociaux d’acheter des logements privés afin de les proposer à cette population en location avec des loyers modérés. En outre, il prévoit pour les mal-logés ou les sans-abris la création de 10 000 places au sein de pensions de famille et un droit à domiciliation pour ceux qui n’ont pas d’adresse fixe avec l’aide de la Poste afin de favoriser la perception de minima sociaux et la recherche de travail.

 

Quid de l’immobilier de bureau ?

 

Le marché de l’Ile de France est le premier marché européen avec 44 millions de m2. La demande d’investisseurs internationaux couplée à celle de grands groupes, d’institutionnels (Chanel, Shiseido, Banque de France,…), et d’acteurs de la nouvelle économie (Wework) a fait s’envoler les prix dans ce marché où l’offre est rare surtout dans la capitale où le taux de vacance n’est que de 3,7%, d’où l’achat par le fonds souverain norvégien d’un immeuble Place Vendôme pour plus d’un milliard €, fin 2016. 23,4 milliards € ont été investis en 2016 selon Crédit Foncier Immobilier, confirmant ainsi une tendance haussière sur ces dix dernières années même si les chiffres de 2015 avaient été meilleurs avec 25,5 milliards €.

 

Dans ce contexte, la baisse de l’impôt sur les sociétés de 33,3% à 25% prônée par Emmanuel Macron et la simplification administrative voulue pour les startups devraient favoriser la demande de petites surfaces. Les mesures de Marine Le Pen concernant l’abaissement des charges et l’accès au crédit pour petites entreprises devraient également bénéficier aux petites et moyennes surfaces.

 

Il est néanmoins vrai que les investisseurs internationaux sont devenus très prudents durant cette campagne et pourraient se détourner du marché français en cas de politique alliant changement de monnaie et protectionnisme.

 

Suite à l’exposé des principales mesures des deux candidats, les réactions vont bon train.

 

Le candidat d’En Marche a dû faire marche arrière sur ce qu’il appelait « rente immobilière » et lui a préféré le terme d’ISF Immobilier, il faut dire que la rumeur qui lui prêtait l’intention d’imposer une taxe sur les loyers fictifs (loyer que payerait son propriétaire s’il en était locataire) a vite été catégoriquement démentie face à un des actifs qui est déjà l’un des plus taxés. Il n’empêche, si les prix de l’immobilier continuent de progresser et que les barèmes de l’ISF ne bougent pas cela revient à taxer un plus grand nombre de ménages.

 

Beaucoup s’inquiètent également de son exonération de la taxe d’habitation car la contrepartie de ce pouvoir d’achat redonné aux ménages pèse 10 milliards € dans les comptes publics. On a vu la quasi-incapacité de l’Etat à faire des économies durables et l’inquiétude des collectivités territoriales face à la dégradation de leurs finances ou des particuliers en cas de perception de nouvelles taxes.

 

Quant à Marine Le Pen, son plan de construction de logements n’est pas chiffré, Elle accentue les aides en faveur des jeunes mais se plaint de la gabegie des aides fiscales et financières en place. Elle ne dit quasiment rien sur son approche énergétique et a un marqueur idéologique fort d’exclusion des étrangers des logements sociaux. On a vu cependant que les dérives engendrées par les conditions d’attribution relevaient également du clientélisme et du copinage politique.

 

Mais si les politiques s’opposent sur la centralisation ou la décentralisation des plans observés, sur plus d’Etat ou moins d’Etat, ils se rejoignent sur le constat partagé par les deux candidats de la cherté de se loger pour un ménage français. Celui-ci doit consacrer une plus grande partie de son revenu au logement que ses voisins européens.

 

La France selon une étude d’Eurostat consacre 26,4% de son budget au logement derrière les Danois (29,4%), et les Finlandais (28,2%), c’est 2,2% de plus que la moyenne européenne. Son augmentation sur ces dix dernières années (+2,3%) est également supérieure de 0,4% à la moyenne européenne.

 

Il n’en reste pas moins que ces mesures ne font que pâle figure à côté de ce que préconise Marine Le Pen avec l’abandon de l’euro. Cet abandon pèserait de tout son poids sur les finances publiques. Les effets dépasseraient largement le seul secteur immobilier.

 

Les investisseurs étrangers vendraient massivement la dette française en euro déstabilisant le budget français qui demeurerait en franc entraînant ainsi automatiquement une dégradation de la note de la France et des grandes entreprises françaises. La dette en euro ne pourrait être convertie en franc et ferait ainsi baisser encore plus la devise qui subirait des attaques de l’étranger compte tenu des faibles réserves de la Banque de France et de l’absence de recours possible à la Banque Centrale Européenne pour se financer. Il y aurait donc un risque de défaut de l’Etat français sur sa dette.

 

La dette hypothécaire ferait, du fait de sa très forte progression, peser un poids insupportable sur les ménages et les organismes tels que la Caisse des Dépôts, les HLM et autres acteurs de l’immobilier (promoteurs) qui auraient toutes les peines du monde à se financer. Les ménages subiraient ainsi de plein fouet la conséquence d’emprunts contractés en euro mais devant être désormais remboursés dans un franc dévalué par rapport à l’euro. Il y a fort à parier que les partenaires commerciaux français mettent en place des barrières tarifaires pour lutter contre l’entrée sur leur territoire de produits français devenus moins chers et que les investissements étrangers en France se réorientent vers des cieux plus calmes. Il s’agit juste d’un exemple classique de fonctionnement avéré de l’économie. Les conséquences d’une possible désagrégation de l’Union Européenne ne seront pas étudiées ici compte tenu de l’impact incroyablement incertain que celle-ci pourrait engendrer.

 

Louis-Armand de Rougé

Paris, le 4 mai 2017

Prix du gaz, trêve hivernale, Airbnb... Ce qui change au 1er novembre

Les expulsions et les coupures d'énergie seront suspendues jusqu'au 31 mars 2017 avec l'entrée en vigueur de la trêve hivernal.

par Geoffroy Lang publié le 01/11/2016 à 06:00

L'année 2015 a inscrit un triste record concernant le nombre d'expulsions locatives, avec 14.363 expulsions opérées avec l'intervention des forces de l'ordre selon la fondation Abbé Pierre. Les expulsions seront cependant suspendues pour l'année 2016 à partir du 1er novembre, avec l'entrée en vigueur de la trêve hivernale. À partir de mardi, un locataire ne pourra pas se faire chasser de son logement, même si une mesure d'expulsion a été prononcée à son encontre par la justice, jusqu'à la fin de la trêve, le 31 mars prochain.

La trêve hivernale ne s'applique pas aux squatteurs cependant, c'est à dire des occupants qui se seraient introduits dans un logement sans l'accord de son propriétaire. En revanche les coupures de gaz et d'électricité sont également interdites pendant cette période. Le fournisseur d'énergie peut uniquement réduire la quantité d'énergie fournie, lorsque le payeur ne bénéficie pas d'un tarif social.

Le tarif réglementé du gaz augmente

Au 1er novembre, les tarifs réglementés de vente de gaz d'Engie (l'ex-GDF Suez) vont augmenter en moyenne de 1,6 % par rapport au barème en vigueur en octobre 2016, a annoncé la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Cette augmentation s'élèvera à 0,5 % pour ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, de 1 % pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude et de 1,6 % pour les foyers qui se chauffent également au gaz.

En revanche, les clients qui ont souscrit un contrat à prix de marché fixe ne seront concernés ni par les baisses, ni par les hausses du tarif réglementé pendant toute la durée de leur contrat. Au mois d'octobre, le prix du gaz avait baissé en moyenne de 0,8%.

Airbnb s'engage contre la discrimination

Les utilisateurs de la plateforme Airbnb devront désormais adhérer à une charte éthique pour continuer à utiliser le site de location immobilière de particulier à particulier. En signant ce texte, les usagers s'engagent à traiter tous les autres utilisateurs, "sans distinction de race, religion, origine nationale, ethnicité, handicap, sexe, identité de genre, orientation sexuelle ou âge".

L'application vous proposera de signer la charte lors de votre première connexion à partir du 1er novembre. En cas de refus, non seulement vous ne pourrez plus utiliser Airbnb, mais tous les voyages que vous avez déjà réservés seront annulés, vos paiements remboursés, et vous serez alors contraints de supprimer vos comptes.

Les fumeurs sont mobilisé pour un "mois sans tabac"

À l'occasion du mois de novembre déclaré "sans tabac", le ministère de la Santé offre la possibilité aux fumeurs de se procurer depuis le 10 octobre un kit pour les aider à arrêter de fumer. Ce "kit d'aide à l'arrêt" est distribué gratuitement en pharmacie.

Le contenu du kit est en effet davantage basé sur la documentation que sur des adjuvants médicinaux. Il comprend notamment une "brochure de préparation", un agenda de 30 jours avec des conseils quotidiens et un disque permettant au fumeur de calculer les économies réalisées.

Des gants obligatoires en deux-roues à la fin du mois

Les conducteurs et passagers de scooters, motos, mais aussi même de quads ne pourront bientôt plus se balader les mains à l'air. À compter du 20 novembre, le port de gants certifiés CE deviendra obligatoire en vertu d'une décision du comité interministériel de la sécurité routière du 2 octobre 2015.

En cas de contrôle de police, les contrevenants s'exposent à une amende de 68 euros (minorée à 45 euros en cas de paiement sous 15 jours), mais également à un retrait d'un point de permis.

Source : rtl.fr



Marché de l'immobilier, Droit immobilier

Immobilier : Tout ce qui change à la rentrée 2016

Publié le 24/08/2016

Loyers, fiscalité, construction, prêt, investissement...de nouvelles lois entrent en vigueur et touchent particulièrement le secteur du logement. Décryptage.

Comme chaque année, les mois de juillet et d'août ont marqué l'émergence de nombreux textes de lois relatifs à la fiscalité et au logement. Voici un tour d'horizon des nouveautés qui ont un impact direct sur l'immobilier.

1- La caution locative Visale étendue aux jeunes

La caution locative Visale touche désormais les locataires de moins de 30 ans. Le dispositif doit rentrer en vigueur au plus tard le 30 septembre 2016. Objectif : faire rentrer sur le marché locatif tous les jeunes qui ont une situation professionnelle souvent précaire. En cas de problème, Visale garantit aux bailleurs le paiement des loyers impayés durant les trois premières années du bail. Le dispositif permet au locataire de ne pas avoir à fournir de garant. Les sommes sont avancées au bailleur par Action Logement.

2 - L'encadrement des loyers reconduit à Paris

Depuis le 1er août 2016, le dispositif d'encadrement des loyers a été reconduit à Paris. Si le bilan reste mitigé, les niveaux médians, maximum et minimum des loyers de référence ont été corrigés (moins de 1 % en moyenne). Les loyers sont classés selon les secteurs géographiques, la date de construction de l'immeuble, le nombre de pièces et le type de location (meublée ou non). Lille doit suivre fin 2016 puis Grenoble et l'Ile-de-France en 2018 mais il y a des élections d'ici là...

3- Le seuil de recours à un architecte abaissé

Dans le cadre de la Loi relative à la liberté de la création, à l'architecture et au patrimoine, le seuil de recours obligatoire à un architecte lorsqu'un particulier demande un permis de construire diminue. La dispense de recours à l'architecte « s'applique aux constructions édifiées ou modifiées ayant une surface plancher inférieure ou égale à 150 mètres carrés ». Auparavant, tout projet de construction ou de rénovation d'une surface inférieure ou égale à 170 mètres carrés était dispensé du recours à l'architecte.

4- Deux prêts pour rénover son logement

Si vous avez souscrit un premier éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ), vous pouvez désormais bénéficier d'un prêt complémentaire. Cela concerne les travaux d'isolation de la toiture, des murs, des parois vitrées, de la porte d'entrée, du remplacement d'un système de chauffage plus efficace, la mise en place de volets isolants, d'un chauffage qui utilise une source d'énergie renouvelable notamment. La somme des deux prêts ne peut dépasser 30 000 euros par logement. Pour réaliser les travaux, il faire appel à un professionnel possédant le label Reconnu garant de l'environnement (RGE).

5 - Côté gaz et électricité, ça bouge

Suite à la parution d'un décret et comme Engie (ex GDF suez), le fournisseur d'électricité et de gaz Direct Energie peut réaliser un audit gratuit d'un logement dans le cadre du passeport de rénovation énergétique. Cela concerne les logements individuels construits avant le 1er janvier 2000. Soyez prévoyants, les diagnostics gaz et électricité seront obligatoires en juillet 2017. Pour rappel, le prix de l'électricité baisse de 0,5 % en moyenne. En contrepartie, le gaz augmente d'environ 2% pour ceux qui l'utilisent comme chauffage.

6 - Le taux de rémunération du PEL diminue

Parmi les principaux changements de l'été, celui du taux de rémunération du PEL a été corrigé. En effet, tandis que le taux d'intérêt du Livret A est maintenu à 0,75 %, celui des plans d'épargne logement ouverts depuis le 1er août 2016 chute à 1 %, contre 1,5 % pour ceux ouverts auparavant. Le taux d'intérêt maximal facturé par les banques aux épargnants qui choisissent d'emprunter dans le cadre des nouveaux PEL, à l'issue de la phase d'épargne, descend lui de 2,70 à 2,20 %.

7 – Les aides au logement remaniées

C'est officiel depuis le 1er juillet 2016, le montant des aides au logement est revu à la baisse. La dégressivité des APL, ALS et ALF touche les allocataires qui résident dans une maison ou un appartement dont le loyer est jugé trop élevé. Le nouveau barème prend en compte le nombre de résidents, le montant du loyer et la localisation du bien. Par exemple à Paris, pour une personne seule, le montant des APL est réduit dès 1 000 € de loyer et supprimé à partir de 1 200 €. Objectif ? : éviter les abus. Dans un premier temps, 80 000 foyers sont concernés par cette réforme.

8 - Les emprunteurs doivent être mieux informés

En cette période où les taux sont attractifs et les établissements de crédit très sollicités, la transparence est indispensable. Tous les contrats de prêts immobiliers doivent être enrichis et améliorés d'ici le 1er octobre. Certains établissements l'ont déjà appliqué. Un formulaire de prêt standard doit être mis en place et contenir "un exemple représentatif du montant total du crédit, du coût total du crédit pour l'emprunteur, du montant total dû par l'emprunteur et du taux annuel effectif global" ou encore "l'indication d'autres coûts éventuels supportés par l'emprunteur en lien avec le contrat de crédit qui ne sont pas compris dans le coût total du crédit", etc. Dont acte.

9 - La loi se durcit pour les plateformes touristiques

Depuis le 1er août, Airbnb doit élargir à 18 villes françaises la collecte de la taxe de séjour. Depuis le 1er juillet, les plateformes de transactions touristiques entre particuliers doivent indiquer à leurs utilisateurs de déclarer les revenus qu'ils perçoivent sur ces sites. Si les villes de Berlin et Barcelone prennent des mesures drastiques pour limiter les abus et privilégier les logements à leurs habitants plutôt qu'aux touristes, le gouvernement français souhaite durcir les règles et la Ville de Paris s'est déjà engagée dans une surveillance accrue mais avec de faibles résultats pour le moment.

10 - Des dispositifs immobiliers prolongés

Après l'investissement locatif Pinel qui rencontre un franc succès auprès des investisseurs et le prêt à taux zéro élargi plébiscité par les primo-accédants, un autre dispositif a été reconduit pour 2017. Il s'agit du Censi-Bouvard pour les résidences avec services, de type résidences étudiantes, d'affaires, de tourisme ou seniors. Ce dispositif de soutien à l'investissement locatif offre une réduction d'impôt égale à 11 % du prix d'acquisition du bien, répartie sur 9 ans et limité à 300 000 € d'investissement chaque année. Dans le domaine, et avant de se lancer, il faut toujours bien sélectionner le gestionnaire.

A suivre.

Olivier Marin - @OlivierMarin1

Figaro- http://www.explorimmo.com/edito/ledito-dolivier-marin/detail/article/immobilier-tout-ce-qui-change-a...




Au mois d'août entre en vigueur une série de nouvelles dispositions législatives touchant le quotidien des Français. Du passe Navigo aux tarifs de l'électricité, passage en revue de ce qui change ce lundi.

Il est de tradition que le quotidien des Français change le 1er août. C'est le moment où des dispositions législatives entrent en vigueur. Et ces dernières ont un impact clair sur le porte-monnaie...

Les tarifs du gaz augmentent

Les tarifs réglementés du gaz augmenteront de 2% en moyenne. Appliqués par Engie à un peu plus de 6 millions de consommateurs, c'est la deuxième hausse consécutive après celle de 0,4% en juillet. Les consommateurs ont le choix entre les tarifs réglementés ou les prix de marché proposés par Engie et ses concurrents.

Dans le détail, ces tarifs augmenteront de 2,1% en août pour les foyers se chauffant au gaz, de 0,7 pour ceux qui utilisent le gaz uniquement pour la cuisson et de 1,2% pour ceux qui en ont un double usage cuisson et eau chaude.

Les tarifs de l'électricité baissent

En ce qui concerne les tarifs réglementés de l'électricité, c'est une baisse qui est observée. La facture d'électricité des ménages diminuera donc de 0,5%. Cette mesure concerne 28 millions de foyers. La baisse est de 1,5% pour les entreprises. C'est la première baisse des tarifs de l'électricité depuis 2003 et Ségolène Royal s'en est félicité d'ailleurs dans un tweet.

Revalorisation des loyers de référence

En juillet la préfecture avait publié un arrêté fixant les nouveaux loyers de référence applicables par les bailleurs à compter de ce 1er août. Les propriétaires bailleurs ne peuvent plus fixer leur loyer librement depuis 2015 et le dispositif d'encadrement des loyers imposé par la loi Alur. Le plafond est fixé annuellement et en 2016, il augmente jusqu'à 2% selon le logement et les quartiers de Paris.

Reconduction du gel des loyers

Le décret annuel de limitation de la hausse des loyers à la relocation stipule que le loyer d'un nouveau locataire ne peut excéder celui du précédent locataire, sauf rares exceptions. Le texte, qui s'applique à toutes locations vides et meublées situées dans les zones tendues (28 agglomérations), entre en vigueur ce 1er août pour un an.

Depuis août 2012, les loyers à la relocation sont encadrés dans les zones de plus de 50.000 habitants, où il existe un déséquilibre marqué entre l'offre et la demande de logements. Ainsi, en cas de départ d'un locataire, le propriétaire ne peut pas fixer librement le montant du loyer.

Le PEL à 1%

Le taux de rémunération du plan épargne logement (PEL) passe à 1% . Les plans ouverts avant cette date bénéficieront de l'ancien taux : 1,5%. Le taux associé dont bénéficieront les signataires du PEL est fixé à 2,20%, contre 2,70 % auparavant.Le taux du Livret A est maintenu à 0,75%.

Airbnb collecte la taxe de séjour dans 18 nouvelles villes

A partir de ce 1er août, le site américain doit élargir à 18 villes françaises la collecte de la taxe de séjour, après l'avoir mise en place l'an dernier à Paris et à Chamonix.

Il va ainsi commencer à collecter automatiquement la taxe des séjours au nom des hôtes quand les voyageurs feront une réservation à Aix en Provence, Ajaccio, Annecy, Antibes, Avignon, Biarritz, Bordeaux, Cannes, La Rochelle, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Saint-Malo, Strasbourg, et Toulouse. En février dernier, la Ville de Paris avait annoncé qu'Airbnb lui avait reversé 1,169 million d'euros, au titre de la taxe de séjour pour la catégorie meublés touristiques non classés, qui s'élève à 0,83 euro par personne et par nuit, pour la période allant du 1er octobre au 31 décembre 2015.

Le Passe Navigo à 73 euros par mois

Jusque-là, le Passe coûtait 70 euros par mois. A partir de ce lundi, il augmente de trois euros . Cette augmentation permettra d'améliorer le matériel roulant de la SNCF et de la RATP, de développer les réseaux de bus, d'installer de la vidéoprotection dans les trains ou de faciliter l'usage du vélo.

Le prix d'un ticket de métro à l'unité va lui aussi augmenter de 10 centimes pour atteindre 1 euro et 90 centimes. Un carnet de 10 tickets coûtera 14,50 euros contre 14,10 auparavant. En revanche, le prix de la carte ImaginR pour les étudiants ne change pas.

Source: Investir-Les Echos